La réaction de stress que j’éprouve face à un danger, comme lorsqu'un chien veut me mordre, va m'amener à réagir et à agir face à l'évènement. Cette réaction physiologique, augmentation de tension artérielle, de mon rythme cardiaque, de certaines contractions musculaires va s'estomper dans les 15 à 20 minutes qui suivent l'évènement. Toutefois quand ce même phénomène de réaction s'inscrit en moi de façon chronique et devient presque omniprésent dans mon corps suite à mes insatisfactions dans ma vie, dans mon travail, etc., alors peut apparaitre l'anxiété.
L'anxiété que bien des gens appellent la peur d'avoir peur se caractérise la plupart du temps par l'absence d'objet. Je ressens la peur sans trop savoir pourquoi. Je peux la vivre dans la peur d'être malade, de mourir, d'être mal perçu par les autres, etc. L'angoisse tant qu'à elle selon certains penseurs serait plus dans l'esprit du terme de phobies. Ici la personne sait de quoi elle a peur mais est consciente du fait qu'il n'y a pas de raison réelle d'avoir peur, à l'exemple de la peur des foules, des endroits restreints, des araignées ou autres. Ces mal-être vont la plupart du temps se vivre à partir d'un déclencheur dans ma vie que ce soit accident, chômage, abandon ou autres. Je serai porté à généraliser ma peur sur des détails du quotidien que ce soit des endroits, des moments de la journée ou particulièrement de la nuit. Je peux les ressentir dans une intensité de faible à très élevée. Voilà des phénomènes sur lesquels je commencerai à agir avec la médication, la psychothérapie et autre.
Mais est-ce que je peux faire des actions par moi-même dans mon mal-être? Bien sûr, dans la relaxation, la détente et surtout dans la recherche et la connaissance de soi et de ce que je peux faire pour amener plus d'équilibre dans ma vie.
Je suis la personne la plus importante dans cette recherche de mon mieux-être. A moi de voir qui et quoi peut m'aider vers cette réappropriation de ma vie.
Jocelyn Boudreau
