Le training autogène

Le training autogène 1

Un médecin allemand J.H. Schultz a créé et vérifié au cours du 20e siècle, une méthode d’autosuggestion tout à fait complète de relaxation et de centration sur soi, appelée le training autogène. C’est une méthode axée sur l’autonomie par contraste avec la méthode suggestive de l’hypnose dans laquelle une autre personne dirige la technique.

Cette technique permet à moyen et long terme une régulation de plusieurs fonctions tant au niveau physique que psychique : elle m’apprend à surmonter les mal-être que le stress amène dans ma vie, et me montre à maîtriser l’introspection (ou l’observation de mes états de conscience et de ma vie intérieure) et l’autocritique dans mes actions, mes pensées et mes émotions. Le tout me mènera vers un bien meilleur contrôle de soi et de ma vie.

 

La technique demande de la répétition, de la concentration et de la patience car si elle donne rapidement des résultats de relaxation, je n’atteindrai une maîtrise complète qu’après quelques semaines ou quelques mois d’exercices réguliers. Au moment où je la posséderai bien, elle m’offrira tous les bénéfices que l’on peut attendre de la décontraction musculaire profonde et de la concentration.

 

Elle est facile tant qu’à son apprentissage puisqu’axée sur la répétition de consignes que je me donne au cours de pratiques journalières. Je conduis moi-même les ordres donnés à mon corps. Je pratique la méthode grâce à la visualisation provoquée par ma pensée. Dans le premier cycle, qui est présenté au travers les textes 1 à 4, la technique m’entraîne vers le calme et la régularisation de mes différentes fonctions physiologiques : musculaires, nerveuses, cardio-vasculaires, pulmonaires, etc.

 

L’ensemble du texte sera échelonné sur quatre semaines afin de permettre une intégration graduelle de la méthode. Lors de chaque exercice, j’essaie le plus possible de me retrouver dans un endroit où j’ai du contrôle sur les stimuli extérieurs dont le bruit, la température ambiante, la lumière, etc. Je m’habille de vêtements confortables et je m’installe dans une position qui me convient. Je fais ma pratique couché sur un matelas mince, (je soulève légèrement ma tête si j’en ressens le besoin). Je peux aussi m’asseoir dans un fauteuil en m’y laissant enfoncer le plus possible ou en utilisant la position assise du cocher, c’est à dire les jambes légèrement écartées; les avant-bras bien appuyés sur mes cuisses et en gardant mon dos relativement droit, je laisse ma tête et mes épaules se pencher vers l’avant sans résistance.

À la fin de mon exercice, j’effectue toujours la «REPRISE» de mon contact avec la réalité en bougeant mes membres, en accélérant ma respiration et finalement en ouvrant les yeux. Ceci me permet un éveil complet et enlève tous les effets d’endormissement dans mon être.

 

Durant cette première semaine, je cherche à ressentir un effet de lourdeur dans les muscles de mes membres.

EXERCICE DE LA SEMAINE :

 

Avant ma pratique du training autogène, je ferme les yeux, je régule ma respiration en effectuant et approfondissant une vingtaine de celles-ci, puis je prends conscience des tensions qui sont installées dans ma musculature. (Se référer aux textes « La respiration» et « La contraction musculaire »)

 

JE RÉPÈTE PLUSIEURS FOIS LES ORDRES SUIVANTS :

 

«Je suis tout à fait calme»

 

«Mon bras gauche est lourd»

 

«Mon bras droit est lourd»

 

(REPRISE) JE REPRENDS MON CONTACT AVEC LA RÉALITÉ

 

Je fais 5 à 6 flexions et extensions de mes bras et jambes

 

Je stimule et accélère ma respiration

 

J’ouvre les yeux

 

Pendant l’exercice, je peux accentuer mon senti de lourdeur par une image qui évoque cette sensation pour moi, comme un rocher, un éléphant ou autre.

 

Bonne semaine d’exercice!

 

Jocelyn Boudreau