- Jocelyn Boudreau
- Québec
Articles de stress-equilibre
Colère, quand tu me tiens!
Me permettre d’exprimer ma colère lorsque je me sens attaqué, irrité par quelqu’un ou par une situation dérangeante, est-il salutaire pour moi, pour l’autre ?
Puis-je bien endiguer ma colère et faire en sorte de la garder dans les limites de l’acceptable pour moi et pour l’autre que ce soit dans mes gestes ou mes paroles?
Suis-je capable d’exprimer mon insatisfaction sans colère, sans attentes en utilisant des propos sensés, en équilibre avec mon besoin de faire savoir mon insatisfaction et le respect que je dois à l’autre en m’exprimant mais en ne l’attaquant pas?
Contrairement à ces questions ai-je peur d’exprimer à l’autre, parce que cela me gêne, parce que je crains sa réaction, parce que j’ai peur d’être non compris et ridiculisé ou parce que l’autre peut ne plus m’aimer ou m’accepter?
Je vous laisse ces questions importantes puisque dans notre vécu, la colère est souvent au rendez-vous peu importe son intensité et le pourquoi de son apparition en moi. Puisque nous vivons, là, souvent une source de stress importante le sujet sera abordé dans un prochain texte du site. À bientôt Jocelyn
Le sommeil ou l'insomnie?
Un problème que l’on rencontre souvent lors de périodes de stress est la difficulté à bien dormir. Je suis sensible aux problèmes que je perçois dans ma vie diurne et je les traine jusque dans ma nuit. OU pour quelqu’un qui vit beaucoup d’anxiété, ce frein au sommeil peut être dû à la peur de la nuit qui se traduit souvent par l’angoisse d’être malade, voire de mourir.
Dans le cours, j’insiste sur la mise en situation suivante; Il y a un moment avant de s’endormir où je sens mon corps très lourd. J’y suis encore conscient de ce qui se passe aux alentours de moi mais cela ne me dérange pas et lentement je glisse dans le sommeil. Mais juste avant d’entrer complètement dans ce lâcher-prise, je me rappelle que demain c’est la fête de ma petite fille de huit ans et j’ai oublié de lui faire le gâteau que je lui ai promis la semaine dernière. Cette pensée me fait littéralement sortir du sommeil en dirigeant ma pensée sur cet oubli. Je sais qu’il est tard pour confectionner ce dessert mais après un certain temps, je deviens conscient que je ne dors pas parce que je le prépare dans ma tête le cher gâteau.
Je suis alors à l’opposée du sommeil puisque le chemin de celui-ci passe par le laisser-aller et non la concentration sur une idée, une peur ou une volonté qui m’assaille.
Qu’en-est-il pour vous ou connaissez-vous quelqu’un qui vit ce problème? Partagez ce vécu avec nous.
Dans quelques semaines, je mettrai en ligne un texte complet sur ce problème.
À bientôt Jocelyn